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11,26 % de jours de maladie en plus dans la zone de police PolBruno entre 2023 et 2024

Lors du dernier Conseil de Police du 26 mai 2025, le conseiller éverois Alexandre LARMOYER (MR) a interpellé les autorités sur la situation des effectifs de la zone de police PolBruno. Les chiffres communiqués sont particulièrement préoccupants.

Le cadre organique de la zone est rempli à 87,65 %, mais avec de fortes disparités. Ainsi, pour le grade Inspecteur principal (INPP) et SP, le taux de couverture n’atteint que 65,37 %. Par ailleurs, 12 postes administratifs (CALOG) restent actuellement vacants.


Concernant les absences pour maladie, l’ensemble des zones de police bruxelloises a enregistré 173.521 jours d’absence en 2024, contre 169.691 en 2023, soit une hausse de 2,26 %. Cependant, la zone PolBruno enregistre une progression nettement plus marquée, avec une augmentation de 11,26 % du nombre de jours de maladie sur la même période.


Le turnover du personnel est également significatif : 17,5 % des membres des services d’intervention ont changé de fonction en 2024. Il est important de noter que ces changements se font majoritairement au sein même de l’organisation (par exemple vers le pilier judiciaire ou le BTA), sans départ hors de la zone.


Alexandre LARMOYER commente :


« Derrière ces chiffres, ce sont des femmes et des hommes sur le terrain, qui exercent leur métier dans des conditions souvent difficiles. Chaque jour, ils assurent la sécurité de nos quartiers, interviennent dans des situations parfois tendues, et doivent faire face à une criminalité de plus en plus complexe. Leur engagement mérite non seulement notre reconnaissance, mais surtout des conditions de travail adaptées. »


« La zone PolBruno couvre un territoire urbain dense et hétérogène, avec des réalités très contrastées d’un quartier à l’autre. Certains secteurs sont confrontés à une forte pression en matière de criminalité, tandis que d'autres présentent des défis différents mais tout aussi importants. Dans ce contexte, la répartition des effectifs et des compétences doit pouvoir répondre efficacement aux besoins spécifiques du terrain. »

« Compte tenu des fortes disparités entre les différentes formes de criminalité au sein de la zone et de leur répartition géographique, il est légitime de s’interroger sur une meilleure utilisation des ressources humaines à l’échelle régionale. Cela implique de repenser les affectations, de renforcer certains dispositifs locaux et de permettre une mobilité plus stratégique des effectifs. L’objectif doit être clair : placer les bonnes compétences aux bons endroits, pour garantir une présence policière cohérente, efficace et durable et ce sur l’ensemble du territoire de la région bruxelloise. »

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